Orgueil et Préjugés
(Pride ans Prejudice)
Jane Austen
1813
(Pride ans Prejudice)
Jane Austen
1813
Matilda's Contest : 2/14
Quatrième de couverture
"C'est une vérité universellement reconnue qu'un célibataire pourvu d'une belle fortune doit avoir envie de se marier, et, si peu que l'on sache son sentiment à cet égard, lorsqu'il arrive dans une nouvelle résidence, cette idée est si bien fixée dans l'esprit de ses voisins qu'ils le considèrent sur-le-champs comme la propriété légitime de l'une ou de l'autre de leurs filles."
Avis
Je savais a priori que ce livre n'était pas "mon type" de livre. J'ai trouvé que c'était un bon roman, sans plus. Les préoccupations des personnages m'ont parue superficielles : chercher à caser ses filles, à trouver un mari riche, à savoir si untel l'aime, etc, j'ai connu plus passionnant, même si cela dépeint la réalité de l'époque. Dès le début je savais comment ça allait se terminer, qui finirait avec qui, c'était gros comme une maison, du coup la lecture s'est faite sans surprise et sans plaisir.
L'intérêt du bouquin est sans aucun doute l'évolution des sentiments d'Elizabeth vis à vis de Mr. Darcy (d'où le titre). D'ailleurs ce sont les personnages les plus raisonnables et sensés du livre, et la justesse de leur jugement compense celle des autres. Quasiment tous les autres personnages sont agaçants (Lydia, Mrs. Bennet, Mr. Collins,... leur comportement en est presque comique) et je comprends ô combien l'attitude de Darcy face à une telle société. Bien sûr, c'est aussi le but de Jane Austen de se moquer de ce genre de milieu où tout n'est que réputations, rumeurs et apparences.
Les livres dépeignant une jolie petite campagne anglaise ne m'ont jamais charmée, en plus au XIXème siècle, vraiment peu pour moi. Jane Austen a une plume fluide, mène bien son roman c'est indéniable, mais moi j'ai d'autres attentes qu'une intrigue amoureuse (même si ici les sentiments sont plus complexes) quand je lis un livre, voilà pourquoi je n'ai pas spécialement aimé.
Avis
Je savais a priori que ce livre n'était pas "mon type" de livre. J'ai trouvé que c'était un bon roman, sans plus. Les préoccupations des personnages m'ont parue superficielles : chercher à caser ses filles, à trouver un mari riche, à savoir si untel l'aime, etc, j'ai connu plus passionnant, même si cela dépeint la réalité de l'époque. Dès le début je savais comment ça allait se terminer, qui finirait avec qui, c'était gros comme une maison, du coup la lecture s'est faite sans surprise et sans plaisir.
L'intérêt du bouquin est sans aucun doute l'évolution des sentiments d'Elizabeth vis à vis de Mr. Darcy (d'où le titre). D'ailleurs ce sont les personnages les plus raisonnables et sensés du livre, et la justesse de leur jugement compense celle des autres. Quasiment tous les autres personnages sont agaçants (Lydia, Mrs. Bennet, Mr. Collins,... leur comportement en est presque comique) et je comprends ô combien l'attitude de Darcy face à une telle société. Bien sûr, c'est aussi le but de Jane Austen de se moquer de ce genre de milieu où tout n'est que réputations, rumeurs et apparences.
Les livres dépeignant une jolie petite campagne anglaise ne m'ont jamais charmée, en plus au XIXème siècle, vraiment peu pour moi. Jane Austen a une plume fluide, mène bien son roman c'est indéniable, mais moi j'ai d'autres attentes qu'une intrigue amoureuse (même si ici les sentiments sont plus complexes) quand je lis un livre, voilà pourquoi je n'ai pas spécialement aimé.
En résumé : Pas mon type de livre.
Mon Mr. Darcy
Extraits
* "Quoi ! Trouver aimable un homme qu'on est résolu à détester !"
* "Plus je vais et moins le monde me satisfait. Chaque jour me montre davantage l'instabilité des caractères et le peu de confiance qu'on peut mettre dans les apparences de l'intelligence et du mérite."
* "Certes, je serais plus intéressante si j'étais folle de chagrin, mais je préfère, somme toute, la médiocrité de mes sentiments."
* "Cela prouve seulement que quelque chose lui manque aussi, bon sens ou délicatesse."
* "Elle désirait jalousement l'estime de Mr. Darcy, maintenant qu'elle n'avait plus rien à en espérer ; elle souhaitait entendre parler de lui, quand il semblait qu'elle n'eût aucune chance de recevoir de ses nouvelles, et elle avait la conviction qu'avec lui elle aurait été heureuse alors que, selon toute probabilité, jamais plus ils ne se rencontreraient."
* "Elle avait honte d'elle-même mais elle était fière de lui, fière que pour accomplir une tâche de pitié et d'honneur, il eût pu se vaincre lui-même."